vendredi 7 juin 2013

L'entrée aux États-Unis nous met à rude épreuve

 Le campement de la veille chez Dominic

Jour 3: 5 juin
La journée a commencée avec une réparation de chambre à air que Simon soupçonnait de fuir même avant de partir de Québec (slowflat).

Une fois les bagages de Yan en place et tout le groupe réuni

Le traversier pour traverser le Richelieu à Saint-Ours était sympathique.

Le groupe en route vers Boucherville encore sur la 132

À partir de Longueuil il fallait prendre une piste cyclable au milieux du fleuve (entre le canal et la voie maritime). C'était rapide une fois rendu dessus, mais difficile à trouver et infesté d'insectes volants. Rendu à Sainte-Catherine, de retour sur la 132 en direction de la 138 où un feu de circulation toujours rouge à créé un trafic monstre (3km de voiture arrêtée!). À cause d'une mauvaise planification du parcours par Karl, il y a eu un méga détour par Kahnawake (réserve indienne) où les rues n'ont pas de nom. Heureusement le cellulaire de Yan avait des cartes assez détaillées pour nous rediriger.

Réapprovisionnement au Métro

Une tentative d'utiliser le brûleur lors du souper à Sainte-Martine ne fut pas un succès. N'ayant fait que 118km, nous avons continué pour trouver l'endroit parfait où camper à une distance de 135km: lieu historique des champs de bataille de Châteauguay.


Jour 4: journée laborieuse
Une faible pluie dès le levé laisse présager que ce ne sera pas une journée facile. À Huntington à homme dans la fin vingtaine nous a offert de passer la nuit au chalet de ses parents. Il nous a même offert les clés mais ça nous aurait juste fait une journée de 45km. Rendu à la frontière, l'enregistrement des vélos et des appareils électroniques s'est bien passée du côté canadien. Rendu à la douane américaine:
5 minutes plus tard!!!

Vive les petits postes frontaliers (Inside IMAC: Martin = 0, tous les autres = 1... héhé, moi même je ne croyais pas que se serais aussi simple. Yan)! Sur la 37 WEST, nous avons trouver un beau petit parc pour dîner au sec. La journée allais très bien, malgré le climat, avec des vitesses toujours au dessus de 25km/h (24,3km/h de moyenne avec les arrêts) sur la vélo route où les accotements son immenses. À 15h il s'est mis à pleuvoir pour vrai. On a d'ailleurs dû réparer une crevaison (pneu avant du vélo de Karl) sous la pluie (très efficace le Simon, 15 minutes et s'était fait).

À la recherche d'un endroit où prendre une collation, nous avons fait la découverte que des State Park ça a du potentiel pour passer la nuit.

C'est là qu'est venue l'idée de faire 180km durant la journée et de prendre un motel comme récompense vu le mauvais temps. Rendu à 160km, Yan propose d'arrêter à Ogdensburg, mais le désir de faire 180km nous fait reprendre la 37 jusqu'à Morristown qui fort malheureusement a un musée mais pas de motel! Désemparé, il fallait choisir entre retourner à la ville précédente ou continuer jusqu'à un autre state park (sur le 12, 3 mile plus loin). Refussant de perdre 2 heures de route nous sommes aller au parc. Rendu là, nous avons pu souper en grelottant à l'abri de la pluie et pu prendre une douche très appréciable (qui à dit que ce serait facile comme voyage).

Comme il n'annoncait pas mieux le lendemain, le plan était de faire une petite journée de 75km et de prendre un motel  à Watertown pour pouvoir tout faire sécher.


Jour 5
Après la meilleure nuit de sommeil depuis le départ, les trois survivants ont repris la route en direction de Watertown qui semblait être une ville intéressante pour dormir dans un motel et pendre un bon souper.
Tente qui heureusement a très bien fait son travail de nous garder au sec

Comme on est partie du state park à 11h, ça nous a pris jusqu'à 17h pour arriver à destination (75km plus loin). Une deuxième crevaison au même endroit sur le pneu arrière du vélo de Simon nous a ralenti en plus de rendre celui-ci paranoïaque (c'est normal d'avoir toujours l’impression que le pneu réparé est mou alors qu'il est correct).
Juste pour Dominic: Karl qui mange un cornichon (pendant que Simon défait sa roue arrière)

Un petit arrêt à un Dollar General nous a fait redécouvrir que la bouffe n'est pas cher par ici.

Et nous avons finalement atteint notre motel tant espéré. Ce fut une journée plutôt relax et pas trop pluvieuse. Rendu dans la chambre, nous sommes passé en mode séchage du matériel (linge, tente, carte routière, etc)


Bilan Yan: Il y a un net avantage au vélo couché. C'est particulièrement flagrant dans les descentes où je dépasse toujours les deux autres sans pédaler simplement parce que la surface frontale de mon vélo est largement inférieur à la leur. Dans les montées, c'est une autre histoire. Le cadre de ce vélo est moelleux (pas suffisamment rigide avec le poids des bagages), mais a résisté à plusieurs choc violent ce qui laisse présager qu'il sera encore en un morceau pour au moins quelques jour  ;)
180 km à la deuxième journée... je ne peux pas dire que ce fut facile. Genoux et cuisses laissent savoir qu'il y a eu abut. Ça ira sans doute mieux avec plus d'entrainement.

Bilan crevaisons: Karl 1; Simon 2; Yan 0

2 commentaires:

  1. Alors ça y est, je crois qu'après ces centaines de kilomètres complétés, vous ne pouvez plus revenir en arrière! Go go go!
    Bientôt vous serez tout l'inverse du Chest-bras... que des jambes! ;)
    Vous avez déjà un bon bout de fait, bravo! Lâchez pas et continuez de publier des articles, c'est plaisant à lire!
    Comme dirait Limp Bizkit :
    Keep rollin' rollin' rollin'!
    Jo

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  2. Bravo pour le passage aux douanes!
    Vous n'aviez donc pas l'air assez terroristes pour qu'ils vous relentissent.
    Je concède le Martin = 0.
    Profitez de votre moyenne de 25 km/h pendant qu'elle passe!!!!!

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