samedi 29 juin 2013

Rencontres agréables au milieu de nulle part

Jour 24 (135 km, très chaud 40°C et sans vent)

Il a fait très chaud et les pauses fréquentes ont ralenti la progression un brin. Il nous a fallu beaucoup d’eau pour passer au travers, mais on s’habitue tranquillement aux hautes températures et au climat sec.

Nous avons dû dîner au milieu de nulle part puisqu’il restait trop de chemin à faire avant le prochain village.

En soirée, en arrêtant à un dépanneur pour du lait au chocolat, nous avons fait une belle rencontre avec Irving et Chrissy qui allaient de l’ouest vers l’est. En fait, ils sont partis de San Francisco presqu’en même temps que nous du Québec pour se rendre au Rhode Island. On a parlé de nos expériences, des endroits que nous avons visités et échanger quelques conseils. C’est vraiment génial comme rencontre inattendue!

Yan a aussi profité du dépanneur pour acheter son billet de loto soulignant son absence de flat alors que le cumulatif de Simon et Karl est de 10.
Vous lui direz s’il gagne!

Étant donné la longue discussion, nous n’avons pas pu nous rendre à Atwood comme nous le voulions. Nous sommes donc arrêtés à une maison avec deux granges dans le but de dormir sur le terrain. En sonnant, Simon s’est fait répondre par une femme (Marsha) qui trouvait très drôle que nous soyons le deuxième groupe de cyclistes en trois semaines à demander l’hospitalité alors que ça fait 8 ans qu’elle et son conjoint habitent à cet endroit. En voyant que l’un de ses chats (un parmi beaucoup trop) semblait nous apprécier, Marsha nous a offert de partir avec, mais ça aurait fait trop de bouches à nourrir. Par contre, ça aurait sans doute fait une bien meilleure mascotte qu’un bout de pain! En tout nous avons parlé pendant une heure dehors en montant la tente puis presque deux heures à l’intérieur alors qu’on n’entrait chez eux que pour écrire l’adresse du blog sur un bout de papier. Finalement, on s’est assis pour leur montrer comment traduire le blog en anglais, puis les discussions sont parties sur nos vies et sur les différences entre le Canada et les États-Unis. Deuxième belle rencontre dans la même journée!


Jour 25 (132 km)

Encore du Kansas…




Le plan initial était de rejoindre St-Francis (dernière ville du Kansas sur la route 36) et de relaxer tout l’après-midi à cet endroit. Le plan fut rudement chamboulé dès nos premiers tours de roue puisqu’un vent féroce nous attendait (moyenne de 18km/h en mi-journée). Ainsi, nous rejoignîmes tout de même cette ville en fin d’après-midi et quelle déception nous attendait. La piscine ferma quelques minutes après notre arrivée et le seul marché du village était en faillite et donc pratiquement vide. Nous devions tout de même faire une épicerie nous permettant de survivre jusqu’à Denver puisqu’on doutait qu’il y ait des épiceries dans les autres petits villages et qu’il y a un long bout sans village.

Événement non négligeable de la journée :

Karl a fait une crevaison :
Il a choisi le meilleur endroit pour une crevaison ;)

Simon a fait une crevaison (vous êtes habitué!)

Et événement exceptionnel, après 3350 km, Yan a finalement fait une crevaison

Maudite épine de plante inconnue.
C’est le genre de truc responsable des crevaisons de la journée. Il semble y en avoir un peu partout hors-route alors on fait plus attention maintenant.

Nous sommes donc parties relativement tard de St-Francis, mais comme le vent était calmé, nous sommes tout de même parvenus à sortir du Kansas afin de rejoindre le tant attendu Colorado.

Et après avoir roulé tard en soirée, nous avons trouvé un petit coin pour camper près d’une maison abandonnée.


Jour 26 (187 km)

La première nuit passée au Colorado fut l’une des plus reposantes du voyage. Il faisait frais et nous avons dormis un bon 9 heures. D’ailleurs, nous avons encore changés de fuseau horaire alors nous avons maintenant 2 heures de retard sur le Québec.

Nous avons déjeuné dans le village où nous étions censés dormir. Le hasard fait bien les choses puisque nous aurions eu du mal à trouver un endroit discret.

La progression est toujours plus lente en matinée, mais là le vent et le soleil laissaient présager qu’on aurait une autre rude journée. Finalement en après-midi, un vent puissant du nord-est nous a poussés à travers les champs et les vallons à des vitesses folles (maximum de 71km, même plus pour Yan qui n’a pas encore installé son odomètre) jusqu’à Last Chance, notre destination.

Mais, pour une troisième journée de suite, notre destination de la journée a changé. Cette fois nous sommes allés plus loin que prévu au lieu de ne pas nous rendre. La raison est simple, on croyait trouver de l’eau à cet endroit, mais il n’y avait rien d’autre que des toilettes, même pas d’essence. Pourquoi ça s’appelle Last Chance alors? Aucune idée! En plus, il n’était que 17h. Nous avons donc profité du vent que nous n’aurions vraiment pas aimé avoir en sens inverse (environ 40km/h) et du peu d’eau qu’il nous restait pour franchir les 55km nous séparant de la prochaine ville.

Le Colorado ressemble un peu trop au Kansas à date. On a hâte que les montagne soit en vue demain!

L'événement de la journée:

En arrivant à Buyers vers 18h45, nous avons trouvé un parc pour souper près d’une école. Heureusement, quelqu’un avait laissé la toilette des hommes déverrouillée. Autrement, nous aurions dû chercher une autre source d’eau au plus vite.

Au moment de choisir l’endroit où dormir, il s’est mis à pleuvoir puis à grêler alors nous avons monté la tente à côté du terrain de baseball dans l’enclot du banc des joueurs.


Bilan crevaison:   Simon:7   Karl:5   Yan:1

mercredi 26 juin 2013

225 kilomètres...

Jour 21 (122km, journée pluvieuse)

On a encore dormi dans un parc. Il se trouve que chaque ville, peu importe sa taille, a un parc et, quand ce n’est pas interdit de camper, on en profite.


Rendu à St-Joseph, après quelques minutes à rouler sous la pluie, Simon a fait sa première crevaison avant. On lui a donné une mansion spéciale pour l’originalité après avoir extrait l’épine de rose du pneu (ça fait changement des clous)!

On a dîné tôt des nachos au bœuf pour attendre que la pluie diminue. On en a ensuite pris un deuxième au poulet pour être sûr de la note que l’on donneraient…

C’est en cette journée qu’on a enfin dit bye bye au Missouri, pensant que le Kansas serait plat (ce qu’on nous a dit).

En arrêtant de pleuvoir, le vent a changé de côté et ça roulait trop bien. On montait des côtes à 30km/h pour les descendre à 45. C’est plaisant dans ces moments, mais ça ne dure jamais.

On a pris une méga pause souper pour passer ce qu’il nous restait comme ingrédients nécessitant une cuisson (oignon et riz) question de s’en débarrasser pendant une journée pas trop chaude.



Jour 22 (225km malgré le vent, la pluie, les vallons et l’ascension totale de 500m; C’est notre façon de fêter la St-Jean!)

On est en plein dans les champs de blé

On avait peur que ce soit la formation d’une tornade

Quand il pleut, ça tombe en fou

Célébration  de la fête nationale des québécois!



Jour 23 (107km, 36°C)

Il nous restait 104km pour nous rendre à la prochaine "grande ville" (Phillipsburg) et nous reposer. C’est peu normalement, mais ça n’a pas été facile après le 225km de la veille!

C’était la première fois qu’on se faisait prendre par la pluie au milieu de la nuit. On a dû installer le double toit en vitesse, mais grâce au sommeil léger de Yan on est resté au sec. Au réveil par contre on a eu une belle surprise.
 Heureusement ces insectes n’étaient pas très difficiles à faire tomber!

En chemin pour Phillipsburg, on est passé par le centre géographique des États-Unis (ou le nombril si vous préférez). Yan était un peu déçu de voir qu’on est juste rendu en centre du continent et qu’il reste bien des kilomètres à franchir.


Rendu à destination, nous avons cherché une piscine. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ont le tour de faire les choses en grand même dans les petites villes.


Après avoir trouvé un motel, nous avons bien sûr cherché un restaurant qui sert des nachos (ne vous en faites pas, on ne mange pas que ça)! Le seul en ville et non le moindre, un restaurant mexicain vraiment accueillant. Les nachos étaient décevants, mais le reste du souper était génial.




Deuxième crevaison avant pour Karl. On avait laissé tout l’équipement au motel pour chercher le resto alors Karl a dû marcher un bout pour rejoindre les autres. Heureusement, Simon avait sa pompe et le retour au motel a pu se faire avec un pneu dégonflant. C’est Yan qui a réparé la crevaison (il se pratique pour ne pas perdre la main).
Malheureusement, au moment décrire ces mots, Karl note que son pneu est très mou... Yan manque effectivement de pratique!



Bilan crevaison:   Simon:6   Karl:4   Yan:0

Yan a dit qu’il va s’acheter un billet de loterie pour profiter de sa chance!

dimanche 23 juin 2013

Bonne St-Jean!

BONNE ST-JEAN!!

Jour 19 (145km)
Petite journée relativement tranquille. Il a fait chaud et nous avions à faire face à un bon vent. Nous avons bien sué, mais heureusement l’eau était abondante.
Un parc municipal à Monroe City pour le petit déjeuner, le parc d’une école à Clarence pour le dîner et une grosse bouffe à côté de l’épicerie de Macon pour souper.


Et en soirée, à Brookfield , après avoir terrifiés quelques vieillards en leurs demandant s’il était possible de simplement camper sur leur terrain (ça a attiré la police), un gentil couple plutôt âgé (Sarah et Butch) nous ont indiqué qu’il y avait un parc publique où il est possible de camper.
Oh! Oui, point à ne pas oublier. Karl à fait une crevaison (slow flat, mais ça compte)!



Jour 20 (135km)
La nuit au camping aurait été très reposante s’il n’y avait pas eu un petit chien errant qui s’ennuyait et jappait sans cesse à côté de notre tente. En se couchant on l’a flatté et il s’est tut. Vers 2h par contre il a trouvé bon d’avoir une conversation avec un chien du voisinage alors la méthode du lancé d’une poigner de roches a due être utilisé (satisfaction garantie).
Nous avons déjeuné au McDo, gracieuseté du couple de la veille qui nous avait donné rendez-vous à 8h. De belles discutions ont eues cours durant ce repas et vers 9h15 nous nous disions au revoir.
On a passé la journée dans les vallons du Missouri avec un vent de face et une chaleur difficilement soutenable. Rude journée!


 Les arrêts à tous les McDo en chemin pour remplir nos bouteilles d’eau fraiche et de glace nous ont grandement aidés. C’est malheureusement une excellente source de services et donc un incontournable! (Mcdo typique!)


En fin de journée nous sommes entrés dans un village magique (Stewartsville, Mo)! En voyant que le parc de la ville fermait à 22h, nous avons tenté de demander une permission spéciale au shérif, mais ce dernier était introuvable. En demandant conseil aux femmes de la station-service, elles nous ont trouvé un bout de terrain derrière le magasin. Par contre, juste comme on acceptait volontiers l’endroit proposé, le conseiller municipale (ou assistant du maire) est venu à notre rencontre en nous offrant de dormir dans le fameux parc et de nous déverrouiller les toilettes. Il nous a même dit qu’il avait l’accord du maire pour nous permettre une nuit dans le parc. Qui sait, on va peut-être passer dans le journal local!


Après trois ou quatre jours d’incertitudes, le genou de Yan semble être sur la bonne voie pour guérir ("Disons que je sentais bien la douleur dans les derniers jours", Yan)

En suant abondamment, ça crée des motifs de sel dans nos chandails. Celui de Yan est particulier. 




Bilan crevaison:   Simon:5   Karl:3   Yan:0

vendredi 21 juin 2013

Petites journées

Jour 17 (109km)

Nous avions prévu manger des nachos à Springfield la veille, mais il n’y en avait pas au Hooter’s. Nous sommes donc parti tard de l’hôtel dans le but de dîner des nachos dans un pub (voir la nouvelle page du blog : Palmarès des nachos).

En passant dans la ville, on était un peu déçu de voir qu’il n’y avait aucune mention des Simpsons. C’est toutefois pas si surprenant sachant qu’il y a 18 Springfield aux États-Unis (meilleurs chances dans le prochain qu’on va croiser).

Nous avons battu notre record du début de journée le plus tardif (13h30), mais on commence à avoir des bonnes jambes et ça roule vite sur le plat. On a fait seulement des arrêts pour faire le plein de carburant (manger).

Au souper on a préparé un repas élaboré (ris aux oignons sauté et saucisses accompagné de pâtes au thon), mais des centaines de petites mouches sont venues gâcher l’ambiance de détente. Encore une fois ça roulait en fou après le souper. Le vent tourne et on en profite jusqu’à ce que la nuit arrive. Nous avons dormi au cœur de la ville de Detroit (100 habitants). Un ancien soldat du nom de Ryan nous a accueillis sur son terrain. Il nous a même offert de prendre une douche, mais deux jours de suite c’est de l’abut ;)

Simon sort sa camisole de champion (DUDE) et Yan n'est pas gentil



Jour 18 (104km, mais moyenne cumulative acceptable de 132km par jour)

Étant donné que nous avons dû déjeuner dans la tente à cause d’une infestation de mini-mouches, notre priorité de la journée était de trouver un chasse-moustique efficace. On s’est fait référer un produit (Buggins) au magasin Farm and Home. À base de vanille, de mente et de rose ce dernier s’est révélé miraculeux et nous permet désormais de manger en paix.

Il fait de plus en plus chaud alors on risque de rechercher des coins d’eau souvent, surtout en plein midi. Aujourd’hui c’était une plage rocailleuse près du pont qui traverse la rivière Mississippi séparant le Missouri et l’Illinois.

D’ailleurs, personnes n’avait pu nous dire si on a le droit de traverser ce pont (seule façon de traverser cette rivière) en vélo (même pas dans les bike shop) puisqu’il s’agit d’une autoroute. Heureusement, rendu sur place une pancarte contredisait la précédente!
La deuxième pancarte dit: "Bicycles must keep right shoulder" donc on avait droit de passage
Étant sur une autoroute, nous n'avons pas pris le temps de nous arrêter pour prendre une photo de groupe

Ayant encore chaud, nous sommes arrêter à nouveau de l’autre côté du pont pour chercher une piscine question de nous laver en même temps que de nous rafraîchir. Nous sommes tombés sur une très belle piscine, mais sommes rester là beaucoup trop longtemps (environ 3h).

S’étant fait à l’idée que nous ne parcourrions pas une grande distance dans la journée, nous sommes allé dans un pub pour juger un nachos (ça devient un classique). Malheureusement, tout était plutôt ordinaire, même la bière (eau en bouteille!). En partant, Simon a fait son cinquième flat. On dirait qu’il n’est capable de rouler sur des clous qu’avec sa roue arrière.


On a tout de même réussi à rejoindre notre chère Hwy36 (que nous suivrons jusqu’à Denver) et à dénicher notre meilleur spot de camping sauvage depuis le début. Il y avait des chevreuils et on n’entendait presque pas l’autoroute ;)

Karl fait des siennes en restant pris dans une bouche d'égout!


Bilan crevaison: Simon:5 Karl:2 Yan:0

mercredi 19 juin 2013

Plaines plates et imprévus

Jour 15 (148km, ensoleillé 35°C)

Rien de très spécial à dire pour la journée, si ce n’est qu’il s’agit de la première fois qu’il fait chaud pour vrai. En fait, les prochains jours risquent de n’être que du vélo ou presque puisqu’il y a que des champs à perte de vue et des villages ci et là depuis que nous sommes en Illinois.

Nous sommes partis tard (11h) de l’hôtel pour profiter d’une bonne nuit de sommeil et du déjeuner continental plus que convenable (enfin avec saucisses et œufs brouillés). Nous avons donc roulé beaucoup pour au moins arriver en Illinois dans la soirée.

Il n’était inscrit nulle part, mais nous avons changé de fuseau horaire en arrivant en Illinois. En fait, c’était indiquer sur la carte CAA et le réseau cellulaire l’a confirmé.

En arrivant à Rockville, dernière grande ville de l’Indiana, un panneau affichait 95°F (d’où le 35°C). Ayant sué un bon coup toute la journée, ce thermomètre nous a encouragé par rapport au 111°F que nous risquons de rencontrer à Las Vegas. Nous nous disions que ce serait difficile de rouler avec de telles températures, mais finalement on s’en sort très bien. Il va juste falloir beaucoup plus d’eau. Il y a Yan le rabat-joie qui dit qu’il ne faisait pas si chaud aujourd’hui et qu’en fait le panneau était au soleil, mais nous verrons bien si c’est le cas (forte chance d’être pire que nous le croyons).

N’y ayant pas de forêt pour avoir un coin tranquille où dormir, nous avons demandé la permission pour dormir sur un terrain privé. Aucune réponse à la première maison, mais, un peu plus loin, une mère de famille nous a accordé la permission souhaitée. On risque d’y prendre goût, c’est moins stressant que de dormir dans le bois. 



Jour 16 (169km, 24.9km/h de moyenne, ciel très variable)

Jusqu’à Decatur, nous avons roulé en ligne droite (pendant 100km) sans qu’il ne se passe quoi que ce soit ou presque. Ça roulait bien par contre. Nous aurions pu faire facilement 200km cette journée-là si nous avions été un peu plus disciplinés. Disons qu’on l’a échappé!

À Tuscola nous sommes arrêter prendre une pause cornet de crème glacée. Jusque là ça va.
Nous sommes arrêté diner vers 13h, là aussi ça ressemblais à une journée normale.

C’est après que la journée se gâte! On arrive pour repartir après le diner et on vois au loin qu’il y a une pluie intense qui tombe. On hésite un peu en roulant lentement, mais dès qu’il se met à pleuvoir, on rebrousse chemin pour revenir à l’endroit où nous avions dîné qui se trouve à être un bar au mieux de nulle part. 

Deux bières et un shooter plus tard, la pluie avait cessée alors nous sommes repartit péniblement avec un vent de face. Ayant forcé tout le long pour garder une vitesse de 26km/h dans le vent, nous avons mangé au McDo à Decatur (autre erreur de parcours).
En partant de là, un homme nous prévient qu’il risque de pleuvoir fort bientôt. On continu tout de même, mais ça commence à tomber. On s’arrête pour mettre nos imperméables, mais ça s’intensifie tellement qu’on décide de rester à l’abri du déluge.


 


Là on l’a échappé en ce sens qu’on aurait tellement pu faire notre lessive dans la buanderie derrière nous au lieu d'attendre bêtement que la pluie arrête. Scheiße!

Le reste de la journée ne fut que du pédalage jusqu’à Springfield où nous avons encore loué une chambre d’hôtel. Il va vraiment falloir arrêter les folles dépenses!